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Reporter sans lumière
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16 août 2007

SZIGET 2007 : Les Français en redemandent

Le festival s'apprête à battre des records d'affluence et les Français représentent le plus gros contingent de visiteurs étrangers. Une statistique qui ne laisse pas indifférent les organisateurs du Sziget, le nombre de groupes francophones est lui aussi en augmentation

Au cours des dernières années, les organisateurs ont mis un point d'honneur à faire venir de plus en plus de groupes français au festival. On est alors en droit de se demander s'il existe un réel public pour ces groupes en Europe centrale ou s'il s'agit de satisfaire les quelques 1 50000 visiteurs français qui sont attendus cette année sur les bords du Danube. Le Petit Journal vous livre quelques éléments de réponse

Une programmation diversifiée et de qualité
On peut dire que l'engouement français pour le festival est très récent et va de pair avec l'histoire d'amour entre le festival et les groupes français, en 2002, seuls 9 groupes français sont à l'affiche, en 2005 ils sont plus de 35. Cette année, il y a plus de groupes français que de groupes hongrois sur la grande scène. Selon les organisateurs il existe une véritable demande du public de Sziget pour les groupes français, le succès de Manu Chao lors de la première journée en est le parfait exemple. Mais l'ancien chanteur de la Mano Negra n'est pas un cas isolé, les groupes francophones présents au festival font partis du gratin mondial, ainsi Laurent Garnier a enflammé les boites du monde entier, Pleymo fait partie des tous meilleurs groupes de métal et Erik Truffaz, trompettiste suisse est adulé dans de nombreux pays et notamment en Hongrie où il a déjà fait plusieurs représentations. En plus de ces têtes d'affiche des groupes moins connus font leur trou et trouvent un écho favorable pendant le festival, c'est le cas de Nosfell, Babylon Circus ou de Rachid Taha qui, dans leur propre style s'imposent comme des artistes de qualité. Les festivaliers français peuvent également apprécier des artistes qui sont peu connus en Europe centrale mais très populaire en France, c'est le cas de Césaria Evora, Manu Dibango ou de Salif Keita par exemple.
D'après Karoly Gerendai, organisateur principal du festival depuis 15 ans s'il y a autant de groupes francophones sur l'île, c'est avant tout parce que ce sont des groupes de qualités, le festival ne recherche pas forcément à fidéliser les visiteurs français, ils le font eux-mêmes.

"Les Français sont très bons pour populariser le festival"
Karoly explique la présence de nombreux Français par deux éléments, d'abord, "il existe une importante politique de communication à propos du festival en France, par exemple MTV France propose une semaine spéciale pour le festival". Ensuite, le bouche-à-oreille fonctionne très bien, les gens reviennent plusieurs années de suite et incitent leurs amis à les suivre, et puis il ajoute avec un sourire satisfait "les Français sont très bons pour populariser le festival, il y a le même engouement en Hollande mais à un degré moindre". Quand on lui demande d'où peut venir cet engouement, Karoly précise qu'en France, il y a une culture de festival mais que Sziget propose aux Français quelque chose qu'ils ne peuvent pas trouver chez eux, "la diversité culturelle". C'est au titre de cette diversité que Karoly et son comparse de toujours Peter Müller font venir des groupes français mais aussi africain, italien, espagnol ou encore des Balkans et pas seulement des groupes anglo-saxons comme dans les autres festivals.
Alors bien sûr Karoly et Péter espèrent que cette collaboration tacite entre le public français et le festival va continuer encore longtemps même s'il ne cherche pas à attirer plus de monde à présent mais simplement à proposer des services de meilleure qualité. Personne, et surtout pas les visiteurs français, ne s'en plaindra.

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F
Et plein de photos du Sziget ici : http://www.festivals-rock.com/sziget2007/
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